Vbr eurovélo

A bientôt....

Un dernier message avec les articles de journaux vous parviendra bientôt. Nous commençons à gouter les plaisirs qui suivent une belle aventure....

Chacun veut entendre un récit, une page, nous organiserons une rencontre après l'été, avec les photos et tous les protagonistes de cette expédition...

Encore merci pour vos messages, vos encouragements, ou tout simplement pour avoir pris du temps pour aller sur notre blog (plus de 1800 visites!!!)

Mon cahier de notes est resté dans la remorque* et les petites anecdotes aussi… Il me reste la mémoire des souvenirs, je vais essayer d’être fidèle à la réalité.

*Notre remorque sera rapatriée par europe assistance après quelques petits soucis avec les roues en Hongrie sur le trajet du retour.

13 juin  La journée est chaude comme le sera tout le reste de notre séjour. Ce soir nous dormons dans le seul camping roumain prévu et trouvé sur notre itinéraire. Au bord d’une rivière, avec un accueil chaleureux et même un cadeau du patron une bouteille de « tsuica », l’alcool de prune local. Nous sommes arrivés tôt et après la douche, le repas pris sur place ( micis/frites), Marie Jo, Daniel et Jean font une petite partie de pétanque. Francis discute avec un vétérinaire et son copain qui s’ennuient un peu dans ce village et qui viennent là pour boire une bière et passer la soirée….. C’est en fait la discothèque du quartier !!!! et la musique ne s’éteindra que vers 3h !!!! Pour certains la nuit fût courte… pour d’autres la musique les a bercé….

14 juin   Daniel et Marie Jo sont allés dans une mairie  demander un terrain pour notre campement et aussitôt branle bas de combat, réunion du conseil municipal, ouverture et mise à disposition du terrain où se tient le marché, on nous remplit les jerricans avec un pichet dans le seul évier de la mairie et pas question de faire un don pour l’école ou les enfants, nous sommes « INVITES » St Michel remerciera nos nouveaux amis… Le soir, Jean rencontre une vielle dame qui lui explique qu’elle s’occupe de la vache de son amie disparue et, après quelques phrases à travers le grillage, elle nous ramène une bouteille de lait tout chaud et du bon fromage de sa fabrication que nous échangeons, là encore, contre quelques gâteaux.

15 juin  Les villages traversés ont tous leurs oies, dindes et canards sur les trottoirs, certaines volailles ont un grillage pour éviter de se promener, d’autres sont surveillés par les anciens avec un bâton et d’autres encore se promènent et traversent la route sans trop regarder. Ce midi Francis nous a trouvé un bel arbre ombrageux pour le pique nique, son propriétaire voulait inviter Francis à manger et sa voisine nous a apporté des framboises juste cueillies et pleine de soleil pour le dessert, en remerciement St Michel est encore intervenu. Ce soir, c’est la dernière soirée de Daniel parmi nous et nous coucherons à l’hôtel  après un petit repas au resto où nous nous avons fêté son anniversaire avec quelques chocolats achetés la veille et qui ne supportaient plus le soleil… Son avion est à 7h aussi à 4h du matin Francis et lui partent pour Bucarest, le contournement de la ville est en pleine construction et ils ont eu la surprise de rouler dans des chemins pierreux avec parfois deux camions de front et de face.

16 juin  Depuis quelques jours nous découvrons des trottoirs de villages transformés en jardin potager, des pdt, des haricots, de la luzerne, bref des petits jardins bien entretenus. Dans les campagnes toujours ces grandes friches industrielles  et sur les routes ces petits tombereaux tirés par un âne ou un cheval de petite taille dirigés par des jeunes avec le portable à l’oreille… Ce soir c’est deux  gardiens, en uniforme et arme, qui nous proposent un terrain près d’un étang pour monter les tentes, dans la soirée ils viennent voir si tout va bien.

17 juin  C’est dimanche et jour de grand marché, les chants sortent des églises, les barbecues font tous griller « les michis », c’est une belle ambiance sous un soleil de plomb. Dans la matinée nous prenons de nouveau le bac pour traverser une dernière fois le Danube, toujours ces petits bateaux qui poussent la barge. Les roumains profitent de cette belle journée pour aller pique niquer et se baigner de l’autre coté du Danube. Après le repas décision est prise de faire 80km en voiture pour éviter de rouler le long de la grande route (2x2voies) qui  mènent à Constanta. Nous reprenons nos montures 25km avant pour suivre un vrai chemin de VTT, pierreux et sablonneux le long du canal de Constanta dont la réalisation fut longue et difficile. La joie de notre arrivée fut de courte durée car pendant quelques heures nous avons perdu tout contact avec notre équipage motorisé et son chauffeur. Vers 23 heures enfin nous étions tous réunis autour d’une bière et d’un sandwich au fromage pour fêter notre arrivée et la fin de cette belle aventure.

7 juin  la Serbie nous a (a)cueilli après la frontière avec des côtes à 8 et 10%. Toute la matinée sous un petit crachin impression de  pauvreté et d’un pays sale. Ils n’ont pas de faucheuse pour les bas côtés de la route et passent le coupe bordure …. rien ne leur résiste : sac poubelle, sac de linge, sac de déchets… Ensuite nous avons découvert de grandes plaines de cultures et des vergers mais l’impression de pauvreté domine. Ce  soir nous avons fait l’animation dans un quartier en montant notre campement chez un ami d’un ami qui nous a proposé son jardin pour planter nos tentes avec possibilité de prendre du courant et d’utiliser ses toilettes au sous sol, mais, le soir venu, son épouse n’étant pas  d’accord sur le principe nous avons utilisé dame nature pour les toilettes et pour refroidir la glacière nous attendrons demain….

8 Juin La chaleur est revenue, nous traversons Belgrade et, comme dans toutes les grandes villes, pas de panneaux ou si peu…. Sur un grand pont nous avons pris un ascenseur, avec les vélos, pour rejoindre la piste cyclable en contre bas !!! Plus tard nous avons emprunté un pont du chemin de fer avec les rails et avons  roulé comme les véhicules de part et d’autre des rails !!! Nous avons rattrapé notre retard kilométrique, + de 3000km à ce jour, nos organismes sont un peu fatigués.

9 juin Ce matin nous devons prendre un bac, au départ petite erreur et quelques km supplémentaires, dans la matinée un panneau tourné sur la route nous envoie dans le mauvais sens, de nouveau quelque km en plus, enfin vers 12h nous arrivons au bac qui part dans un ¼ d’heure, le prochain est dans trois heures !!!

Ce bac a ceci de particulier  qu’il est tracté sur le côté par un petit bateau presque collé au bac ! Toujours de la chaleur et de la mauvaise route. Nous quittons la Serbie pour entrer en Roumanie, l’état des routes est tout de suite plus confortable, nous roulons sur une petite route sinueuse au bord d’une rivière qui nous donne une impression de fraicheur, c’est dimanche, les familles pique nique et les enfants se baignent. En fin d’après midi nous trouvons un camping le long du Danube avec électricité mais pas de douche. Notre tente sert de S de bain et nous faisons la lessive dans le Danube. Daniel joue le vétérinaire de service et m’ôte une tique sur le cou.

10 juin  Nous suivons le Danube avec une route en alternance très mauvaise ou très bonne, l’après midi 40° s’afficheront au compteur !!! C’est jour d’élection et les gens endimanchés se rendent dans les écoles pour voter, ce jour là, la vente d’alcool est interdite, il faudra l’aide d’un traducteur pour que nous ayons le droit de déguster une bière bien méritée après plus de 100km avec le vent de face.

 Au détour d’un virage trois magnifiques drapeaux flottent au vent nous supposons que c’est un camping et le propriétaire nous donne son accord pour que nous nous installions chez lui, il nous offre électricité, eau et WC, la douche se prendra dans le Danube, comme la lessive… Belle soirée de discussion et d’échange avec ce professeur d’école. Nous entrons en 6^ième semaine et, comme il se doit, nous sortons la bouteille prévue à cet effet.

11 juin toujours la chaleur, toujours des villages pauvres mais la population nous salue avec chaleur, les enfants nous suivent en vélo et les anciens, assis sur leur banc à l’ombre, nous font de joli sourire « édenté ». Nous découvrons la célèbre sculpture taillée dans les gorges (40x25m) taillée pour un industriel roumain là ou le Danube est le plus étroit. Ensuite nous traversons Ovéra, grande ville ou le Danube est plus que sale et ragoutant (des photos à notre retour vous le montreront), puis un des plus grands barrages électrique serbo roumain, les portes de fer,  se présente à nous avec interdiction de faire des photos. Ce soir nouvelle rencontre et nous couchons sur le chantier de construction d’une énorme porcherie, nous monnayons électricité et eau et dame nature nous offre de nouveau ses toilettes.  La nuit nous offre un orage de rare intensité, certains écoperont tandis que d’autres tiendront les arceaux de leur toile une partie de la nuit … C’est décidé demain si il ‘y a pas de camping soirée étape à l’hôtel pour prendre une bonne douche…

 Et le 12 au soir c’est ce que nous faisons après une journée éprouvante avec 29°, des trous, des camions et une certaine fatigue générale. Récompense nous mangeons local « des mici » et nous nous régalons… (Mici : saucisses roulées sous les aisselles et grillées !!!)

Demain l’aventure continue….  

Enfin après plus de 4000km et 40 jours de vélo.... nous y sommes.... Notre rève est devenu réalité....

Pour la suite des photos et textes il faudra attendre quelques jours que nous soyons rentrés... Nous sommes maintenant sur le retour... Amitiés à tous nos lecteiurs.... Sommes tous en pleine forme.

7 juin  la Serbie nous a (a)cueilli après la frontière avec des côtes à 8 et 10%. Toute la matinée sous un petit crachin impression de  pauvreté et d’un pays sale. Ils n’ont pas de faucheuse pour les bas côtés de la route et passent le coupe bordure …. rien ne leur résiste : sac poubelle, sac de linge, sac de déchets… Ensuite nous avons découvert de grandes plaines de cultures et des vergers mais l’impression de pauvreté domine. Ce  soir nous avons fait l’animation dans un quartier en montant notre campement chez un ami d’un ami qui nous a proposé son jardin pour planter nos tentes avec possibilité de prendre du courant et d’utiliser ses toilettes au sous sol, mais, le soir venu, son épouse n’étant pas  d’accord sur le principe nous avons utilisé dame nature pour les toilettes et pour refroidir la glacière nous attendrons demain….

8 Juin La chaleur est revenue, nous traversons Belgrade et, comme dans toutes les grandes villes, pas de panneaux ou si peu…. Sur un grand pont nous avons pris un ascenseur, avec les vélos, pour rejoindre la piste cyclable en contre bas !!! Plus tard nous avons emprunté un pont du chemin de fer avec les rails et avons  roulé comme les véhicules de part et d’autre des rails !!! Nous avons rattrapé notre retard kilométrique, + de 3000km à ce jour, nos organismes sont un peu fatigués.

9 juin Ce matin nous devons prendre un bac, au départ petite erreur et quelques km supplémentaires, dans la matinée un panneau tourné sur la route nous envoie dans le mauvais sens, de nouveau quelque km en plus, enfin vers 12h nous arrivons au bac qui part dans un ¼ d’heure, le prochain est dans trois heures !!!

Ce bac a ceci de particulier  qu’il est tracté sur le côté par un petit bateau presque collé au bac ! Toujours de la chaleur et de la mauvaise route. Nous quittons la Serbie pour entrer en Roumanie, l’état des routes est tout de suite plus confortable, nous roulons sur une petite route sinueuse au bord d’une rivière qui nous donne une impression de fraicheur, c’est dimanche, les familles pique nique et les enfants se baignent. En fin d’après midi nous trouvons un camping le long du Danube avec électricité mais pas de douche. Notre tente sert de S de bain et nous faisons la lessive dans le Danube. Daniel joue le vétérinaire de service et m’ôte une tique sur le cou.

10 juin  Nous suivons le Danube avec une route en alternance très mauvaise ou très bonne, l’après midi 40° s’afficheront au compteur !!! C’est jour d’élection et les gens endimanchés se rendent dans les écoles pour voter, ce jour là, la vente d’alcool est interdite, il faudra l’aide d’un traducteur pour que nous ayons le droit de déguster une bière bien méritée après plus de 100km avec le vent de face.

 Au détour d’un virage trois magnifiques drapeaux flottent au vent nous supposons que c’est un camping et le propriétaire nous donne son accord pour que nous nous installions chez lui, il nous offre électricité, eau et WC, la douche se prendra dans le Danube, comme la lessive… Belle soirée de discussion et d’échange avec ce professeur d’école. Nous entrons en 6^ième semaine et, comme il se doit, nous sortons la bouteille prévue à cet effet.

11 juin toujours la chaleur, toujours des villages pauvres mais la population nous salue avec chaleur, les enfants nous suivent en vélo et les anciens, assis sur leur banc à l’ombre, nous font de joli sourire « édenté ». Nous découvrons la célèbre sculpture taillée dans les gorges (40x25m) taillée pour un industriel roumain là ou le Danube est le plus étroit. Ensuite nous traversons Ovéra, grande ville ou le Danube est plus que sale et ragoutant (des photos à notre retour vous le montreront), puis un des plus grands barrages électrique serbo roumain, les portes de fer,  se présente à nous avec interdiction de faire des photos. Ce soir nouvelle rencontre et nous couchons sur le chantier de construction d’une énorme porcherie, nous monnayons électricité et eau et dame nature nous offre de nouveau ses toilettes.  La nuit nous offre un orage de rare intensité, certains écoperont tandis que d’autres tiendront les arceaux de leur toile une partie de la nuit … C’est décidé demain si il ‘y a pas de camping soirée étape à l’hôtel pour prendre une bonne douche…

 Et le 12 au soir c’est ce que nous faisons après une journée éprouvante avec 29°, des trous, des camions et une certaine fatigue générale. Récompense nous mangeons local « des mici » et nous nous régalons… (Mici : saucisses roulées sous les aisselles et grillées !!!)

Demain l’aventure continue….  

Amitiés à toutes et à tous, demain matin nous passons en Serbie pour deux nuits et ensuite 10 jours en  Roumanie pour le bain, bien méritée, dans la mer Noire... 

 1 juin Une pluie drue nous réveille, allons nous utiliser le plan B ou B’ ??? La météo sur le net indique beau temps à partir de 9h nous différons un peu notre départ et partons alors qu’il  ne pleut plus et retrouvons la digue avec les cailloux puis le bitume puis l’herbe mais le vent est arrière !!! Dans la matinée Didier « perd les pédales », un petit coup de clef allène dans un sens puis dans l’autre et la troupe repart en direction du clocher qui est aujourd’hui notre point de ralliement. L’averse ne perturbera pas notre pique nique sous l’abri bus ni la musique ni le discours (propagande ?) que diffusent les hauts parleurs dans les rues de ce village !!! Les cigognes sont de retour à droite, à gauche. L’impression générale est à la pauvreté et les disparités sont énormes, des maisons s’effondrent et d’autres ont des ferronneries sur les murets et des capteurs sur les toits. A 16h une énorme averse orageuse nous oblige à prendre une bière sous un parasol… et nous arrivons sec au camping. 31€ pour la nuit !! Ce soir 2300km au compteur.

2 juin Nous continuons notre voyage en respectant les arrêts de midi et du soir prévu par le road book  que Jean et Francis nous ont si bien préparé pendant des heures avec le net, Google et les cartes de l’eurovélo6. Pour ceux qui auraient le projet, parait il un peu fou, de faire ce voyage nous pourrons le leur donner. Enfin ceux qui n’habitent pas le 41 peuvent consulter les archives de la Nouvelle République du 30 mai, un superbe article narre la suite de nos aventures, merci à Catherine S.

Ce matin le ciel est de nouveau gris, nous partons vers Buda Pest, la route est dangereuse et les voitures nous frôlent, nous essayons de bien rouler à droite par paquet de 2 et 3 avec un grand espacement.

Et de nouveau la ville et donc plus de panneaux, le ciel est de plus en plus menaçant, nous sommes perdus dans les faubourgs sans savoir exactement où ??? 14h et nous ne pouvons toujours pas nous localiser, la pluie arrive mais, miracle nous apercevons la remorque… le pique nique n’est plus loin. L’après midi ne sera guère mieux, le camping se cachant derrière celui des naturistes nous avons quelques difficultés pour le localiser, 18h30 deuxième miracle il est enfin là à 4km du bourg.

3 juin  Ce matin grand beau et grand chaud, plus de 31°, nous retrouvons notre nationale 51 si fréquentée mais pas pour longtemps une digue longue, recouverte d’herbe rase, vent de face et plein soleil va nous servir de hors d’œuvre pendant plus d’une heure, le sol est poussiéreux et plat comme de la tôle ondulée et comme dirait Jean « c’est une véritable épreuve », nous en ressortons tous en peu fatigués. Les vélos aussi commencent à fatiguer, une nouvelle pédale se met à cliqueter, les billes deviennent carrées, c’est le quatrième vélo atteint de la même maladie. Après le pique nique nous reprenons la route et de nouveau « où est le camping », celui prévu est fermé, un peu plus loin un panneau indique camping 500m, hélas cela veut dire à 500m panneau indiquant un camping à 13km !!! C’est la deuxième fois que cela arrive. Demi tour et à 112 km compteur, vers 18h30, nous arrivons dans un minuscule camping mais aujourd’hui nous aurons deux douches hier il n’y en avait qu’une ! 

4 juin De nouveau la chaleur et la piste interminable et monotone, à midi à l’ombre nous avons 29° les organismes souffrent un peu nous repartons pour notre dernière nuit en Hongrie. Dans l’après midi un objet volant non identifié attaque Jean dans le casque et laisse un beau dard planté dans le crâne. Plus loin, hélas nous sommes quatre et aucun ne voit la bifurcation, peu indiquée, et 15 km de piste plus loin, alors que le vent souffle violemment, que le ciel est noir, que la pluie nous arrose à grosses gouttes…demi tour… nous prenons le vent de pleine face et arrivons trempés au camping. Jean plonge les vélos dans le Danube pour les laver. Cette journée est une journée noire, Mari Jo glisse dans un escalier en bois et se fait très mal nous craignons une fracture de côtes.

5 Juin  Il fait toujours gris, la température est de 16° et nous prenons le bac pour traverser le Danube, la pluie ne va pas tarder à tomber (pour toute la journée). Nous quittons la Hongrie non sans montrer nos passeports, c’est la première fois qu’ils sortent de leur emballage plastique, nous les ressortons pour rentrer en Croatie. Pendant ce temps Daniel et Marie Jo sont partis à l’hôpital. La campagne après la frontière est d’une pauvreté inouïe, nous ne trouvons même pas une petite restauration le long de la route. Vers 15h enfin une ville de moyenne importance puis un distributeur de billets, puis un coup de tel pour nous dire que la côte n’est pas cassée c’est une déchirure musculaire et que la remorque nous attend pas loin dans un camping nous y arrivons, montons les tentes bien mouillées du matin et nous nous offrons un bon sandwich au fromage pour remplir nos estomacs et attendre nos deux amis qui reviennent de l’hôpital.

 6 juin Nous avons abandonné le Danube pour suivre les routes un peu plus dangereuses mais surtout plus roulantes. Nous traversons Vukovar et son mémorial contre la guerre qu’ils ont gardé dans l’état, certaines maisons portent encore les stigmates de la guerre d’autres sont à l’abandon et à moitié démolies, le reste est restauré et bien entretenu. Ce soir pour changer pas de camping…soirée étape à l’hôtel…

30 mai  Nous passons la frontière slovaque par accident ou presque la frontière hongroise est restée la même mais avec 20 ans de plus et les 30 km/h recommandé sont à respecter vu l’état de la route !!!!

Nos cyclos ont roulé sur une digue toute la journée au milieu d’un  parc naturel c’est plutôt monotone. L’après midi sera arrosé avec un gros orage mais dame providence a bien fait et ils trouvent un RDV de chasse pour se mettre à l’abri. Un petit camping sorti de nulle part est là pour nous accueillir et après des sanitaires de grand luxe avec code à l’entrée nous en trouvons de  plus rudimentaire de l’autre coté de la route et en douche commune ou presque. 6demi (6x50cl) coutent 7.4€….. Un groupe d’enfants est en classe verte, chant au lever, inspection des chambres…. Enfin nous rencontrons un cyclo avec le même projet que nous : aller jusque la Mer Noire le autres s’arrêtant toujours à Budapest.

31 mai Nous quittons la Hongrie et retrouvons la Slovaquie pour de nouveau une digue sur 30 km le long d’un canal IMMENSE, puis de nouveau la digue sur 30 km le long du Danube. Le « retrouving » du pique nique est un peu compliqué, mais enfin vers 13h et 60km nous nous retrouvons. L’après midi la piste devient caillouteuse et presque inroulable, les panneaux se résument à un piquet ou bien les flèche directionnelles sont arrachées… enfin 105km plus loin nous arrivons dans un camping Hongrois avec spa .  

Merci pour tous les commentaires et gros bisous à tous les lecteurs, nous sommes heureux de vous faire voyager en même temps que nous.

24 mai ce soir couchage à Régeinsburg.

Dans la matinée nous traversons une belle ville et avons fait bien attention de ne pas rater le pont car le suivant est à 30km !! Le Danube s’élargit, il est navigable depuis hier. La journée est ensoleillée et le vent toujours de face, le fléchage est très satisfaisant et nous apprécions. Nous pénétrons toujours dans les villes par de jolies portes et trouvons des façades de toutes les couleurs dans le centre. Pas de Wifi dans le camping mais un magasin de vélo immense avec toutes sortes de vélos électriques, même de courses !! Marie Jo peut acheter de nouvelles pédales pour que Francis remplace les siennes un peu malades…

25.05  Le beau temps et toujours le vent. Autour de nous des champs de maïs, de blé et de pdt. Quelques péniches remontent ou descendent le fleuve. Ce soir le camping de Passau n’est ouvert qu’aux cyclos sans voiture, sans besoin d’électricité !!! Notre chauffeur revient donc sur ses pas et trouve un autre camping juste à temps pour nous éviter un nouveau demi-tour. Pas de Wifi !! Nous sommes à Irring 86km

26.05 Ce matin nous traversons Passau avec quelques difficultés mais deux allemands nous renseignent spontanément et nous remettent sur la bonne piste. Passage de la frontière autrichienne sans panneau ni barrière… Côtes et descentes vont ce succéder toute la matinée mais le paysage de l’après midi sera grandiose. Le Danube est encaissé avec feuillus et conifères de chaque côté sur les montagnes qui se découpent dans le ciel bleu. Ce soir camping dans un gasthaus ou camping à la ferme avec menu à 5.90… nous en profitons et goutons une spécialité : grosse tranche de jambon reconstitué puis panée… Un italo/allemand ayant très envie de parler français nous traduit les menus et nous fait la causette.

27.05 Le Danube touristique devient plus industriel, des usines, des gravières, des résidus de fonderie le bordent. Les barrages et les écluses sont de plus en plus imposants. Ce soir nous retrouvons notre nouvel ami un hollandais qui suit en ce moment le même trajet que nous il a d’abord descendu le Rhin avant de rejoindre le Danube et voyage au même rythme que nous.

28.05 Krems nous accueille ce soir après une journée de cache cache avec les averses et les orages, nous arrivons secs et avons le temps de monter les tentes, de boire une bonne bière avant que les cieux ne se déchainent !!! Aujourd’hui les vignes et les vergers ont remplacés les champs. Les terrains sont escarpés et les rangs de vigne sont en terrasses avec de petites maisons de vendangeur disséminées de ci de là à flanc de coteau. L’orage gronde et nous oblige à nous mettre à l’abri plusieurs fois… Nous arrivons à  Krems, secs, installons le campement, buvons une petite bière lorsque les cieux se déchainent de nouveau violemment pour laver le ciel et nous laisser profiter du soleil couchant.

 29 mai Ce matin bonne nouvelle le vent est avec nous et il ne pleut pas. Nous suivons toujours le Danube, allons admirer un grand barrage en le traversant. Le nombre de km qui nous séparent de la mer Noire continue de s’égrainer et nous prenons des photos en fonction de notre année de naissance, hélas pour 1949, la balise ne pourra être prise en photos à cause de ce barrage. En fin d’après midi nous arrivons à Vienne et nous perdons dans un quartier genre la défense !!! Heureusement deux grues nous servent de repaire entre Daniel et Marie Jo et nous et, miracle de la géo localisation, nous nous retrouvons. Les flèches de l’eurovélo 6 ayant disparues comme à chaque traversée de grande ville. Demain nous quittons l’Autriche, traversons un peu la Slovaquie et couchons en Hongrie. Ce soir presque 2100km.